retraite Vichy

Énorme malaise sur BFMTV : pour tenter de justifier la retraite à 64 ans, un éditorialiste fait appel… au régime de Vichy

Mercredi 8 février, plateau de BFM. A court d’argument pour défendre la réforme des retraites, Emmanuel Lechypre, autoproclamé expert en économie, s’appuie sur la législation du régime de Vichy de Philippe Pétain, traitre à la patrie. Même ses collègues sont choqués et restent bouche bée. La journaliste Aurélie Casse ne peut masquer son effarement. Décidément, cette retraite à 64 ans est indéfendable.

En difficulté pour défendre la retraite à 64 ans face à Philippe Martinez, l’intoxifieur économique de BFM cite… Une loi de 1941, du régime collaborationniste de Vichy

Les journalistes en plateau restent coi. Aurélie Casse ne trouve la force que de suggérer « euh… là 1941 Emmanuel ?  » Le désarroi se lit sur son visage.

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C’est Philippe Martinez, habitué à une ambiance hostile sur les plateaux télé, qui le premier repère l’embrouille. « 1941 ? Je pense que la France n’était pas son meilleur état. Vous avez le droit de faire des références de Vichy mais bon… »

Le meilleur est peut-être la réplique finale de l’éditorialiste économique : « 1941… je vérifierai » Ah oui. Est-ce vraiment nécessaire de vérifier le régime politique de la France en 1941 ? C’est au programme de CM2. Un sacré « expert » que cet Emmanuel Lechypre. Il se dit spécialiste d’économie certes, mais ça n’empêche pas d’avoir un minimum de base dans les autres matières avant d’asséner ses certitudes à des milliers de téléspectateurs.

Emmanuel Macron porte une lourde responsabilité dans cette destruction de la mémoire de l’Histoire de France. S’il est possible aujourd’hui de citer comme référence Vichy en direct sur une plateau télé de la TNT, c’est parce que depuis le début de son premier quinquennat, Macron ne cesse de reprendre les mots de l’extrême-droite, leurs idées et leur imaginaire. Avec un objectif absolument cynique, être élu grâce aux voix des gens de gauche qui refuseront toujours de porter les fascistes au pouvoir.

Pour aller plus loin : Pétain « grand soldat », « pays réel », « nation organique » : Macron, le nauséabond glissement vers la rhétorique d’extrême-droite