C’est La lettre A qui sort cette information dans son édition du jeudi 3 mars. Le micro-parti de Manuel Valls, « À gauche, besoin d’optimisme », aurait vu l’ensemble de ses dettes renflouées par le parti présidentiel, pour un montant total de 55 000 euros.
Cette dette viendrait de sa campagne pour la primaire socialiste de 2017, où Manuel Valls s’était incliné au second tour face à Benoit Hamon. Comme Manuel Valls avait refusé de parrainer le vainqueur de la primaire, le Parti Socialiste n’a pas été remboursé la dette du candidat catalan.
Ce coup de pouce financier, survenu en 2020, participe du rapprochement entre l’ancien Premier ministre et le parti d’Emmanuel Macron. Ce même Manuel Valls était en 2017 pourtant acerbe envers l’ancien ministre de l’Économie.
Aujourd’hui, et sans grand étonnement, l’ancien gouverneur catalan tente coûte que coûte de revenir sur la scène politique française qu’il avait désertée en donnant son soutien à Emmanuel Macron pour la future élection présidentielle. Soutien qui coûtera peut-être plus d’argent à la majorité présidentielle que de retombées positives tant la figure de Manuel Valls est détesté dans le pays.
