Ce jeudi 1er juillet, Emmanuel Macron s’est prononcé contre le crop top, ce t-shirt qui dévoile le nombril, dans les établissements scolaires : « A l’école, je suis plutôt “tenue décente exigée” ». Les propos du chef de l’État dans le magazine Elle n’ont pas manqué de faire réagir.
À l’occasion d’une conférence de presse pour présenter sa stratégie de « l’union populaire », Jean-Luc Mélenchon a adressé une véritable leçon de féminisme au Président de la République. « Le patriarcat est une structure politique contenue mais non visible qui traverse les structures politiques. Le patriarcat existe en même temps que le système des castes. Le patriarcat existe en même temps que le féodalisme. Le patriarcat existe en même temps que la société bourgeoise. Il est donc un arrière plan constant de l’Histoire ».
Après le cours d’Histoire, les travaux pratiques. Le leader des insoumis a tiré à boulet rouge sur les propos du chef de l’État : « Franchement il y avait plus intelligent à trouver, quand le féminisme fait l’objet de mobilisations spécifiques d’un discours qui vient interpeller tous les compartiments de la société. (…) Maintenant, nous avons deux penseurs de l’habillement féminin, l’ayatollah Khomeini et monsieur Macron, qui décident de la longueur à partir de laquelle une jeune femme ou une jeune fille ou une fillette se comporte d’une manière décente ou non ».
Et une petite leçon sur l’universalisme pour conclure : « Opposer l’universalisme aux composantes différentes qui en constituent l’essence et la raison d’être est la pire des choses. Si l’on est universaliste c’est car la société ne l’est pas, parce que les valeurs qui sont dedans ne le sont pas. Voilà Monsieur le Président ce qu’il vous reste à comprendre pour cesser d’être un jeune homme et commencer à être un penseur de notre société ».