Vendredi 30 octobre, à l’occasion de la discussion autour du projet de loi de finances pour l’année 2021, les députés débattaient du volet « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales ».
Les députés insoumis avaient déposé plusieurs amendement pour donner des moyens à l’Office national des forêts (ONF). Contre l’avis du gouvernement, c’est finalement un amendement de la rapporteure Anne-Laure Cattelot qui a été adopté avec le vote des insoumis. Cet amendement gèle la suppression prévue de 95 postes à l’ONF.
L’ONF a déjà perdu en 30 ans la moitié de ses effectifs passant de 15 000 à 8 000 agents. Première victoire dans l’arrêt de la diminution des effectifs car plus que jamais nous avons besoin d’un service public forestier pour protéger le bien commun qu’est la forêt !
Immense bonheur ! L'amendement de ma collègue @ALCattelot pour annuler la suppression de 95 postes à l'Office national des forêts a été adopté contre l'avis du gouvernement ! Le service public forestier doit être impérativement renforcé face aux défis écologiques de notre siècle. pic.twitter.com/xtlUf8I62q
— Mathilde Panot (@MathildePanot) October 30, 2020
🔴 #ONF : IL NOUS FAUT UNE PLANIFICATION FORESTIÈRE !
— Mathilde Panot (@MathildePanot) October 31, 2020
« Un forestier, c'est un héritier. Il hérite du travail des autres. Nous, on hérite. Mais qu'est-ce qu'on va léguer ? » disait un garde-forestier.
Intervention sur l'Office national des forêts, abandonné par le gouvernement. pic.twitter.com/3HbRAgfVRm