Selon l’ONU, si aucune aide humanitaire ne parvient à Gaza, 14 000 bébés pourraient perdre la vie dans les 48 heures, comme des milliers d’autres l’ont perdue depuis le début du génocide. Lundi 19 mai, après 70 jours de blocus total de la bande de Gaza, seulement cinq camions d’aide alimentaires ont été autorisés à passer la frontière par les criminels de guerre israéliens.
2 millions de Gazaouis souffrent d’absence de soin et de la famine, organisée comme arme de guerre sadique. Les Nations unies, comme les organisations d’aide internationale opérant dans la bande de Gaza, dénoncent cette situation criminelle. Des tonnes de nourritures sont bloquées à quelques kilomètres de bébés à l’agonie. En France, des anciens soutiens inconditionnels de Netanyahu rejoignent les positions insoumises exigeant depuis 19 mois la prise de sanctions immédiates pour faire cesser le génocide, par la reconnaissance de l’État de Palestine, la suspension de l’accord économique entre l’Union européenne et Israël et l’embargo sur les armes livrés à Tsahal.
Ce mardi 20 mai, une majorité d’États européens s’est prononcé pour cette suspension, mais aucun calendrier n’a été fixé en dépit de l’urgence absolue. Une complicité passive qui doit être vite renversé par l’action immédiate pour que cesse le génocide du peuple palestinien, et toutes les politiques de colonisation qu’il subit depuis 70 ans. Notre brève.
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« Lorsque vous laissez Netanyahu, sous mandat d’arrêt international, survoler la France, lorsque vous refusez d’interdire les exportations d’armes, vous manquez à vos obligations », Mathilde Panot, dénonçant la complicité du gouvernement avec le génocide à Gaza

Crédits photo : Israel’s Economic and Political Outlook: Benjamin Netanyahu, World Economic Forum, Flickr, Jolanda Flubacher, CC BY-NC-SA 2.0 DEED, pas de modifications apportées.