La majorité Les Républicains (parti désormais présidé par Bruno Retailleau) du département de la Drôme a voté la fermeture de 7 centres de santé sexuelle et une coupe budgétaire de 20 % pour les 11 restants. Résultat : des milliers de femmes et mineures privées d’accès à la contraception, aux IVG et aux dépistages, particulièrement en zones rurales. Notre brève.
La santé des femmes ou la diminution de dette publique ? Le choix nauséabond du parti de Retailleau
Pendant que les conseillères conjugales et assistantes sociales du département tentent désespérément de caser les derniers rendez-vous avant la fermeture fin juin, la présidente LR Marie-Pierre Mouton justifie cette mesure par « l’austérité ». Un prétexte fallacieux : ces économies représentent à peine 240 000 euros sur un budget de 914 millions. Sans compter que les élus de son parti soutiennent les saignées budgétaires du gouvernement Bayrou. Quand ils n’en sont pas directement à l’origine.
Les professionnels alertent : sans ces centres confidentiels et gratuits, les violences sexuelles et grossesses non désirées vont exploser. Mais la droite préfère sacrifier la santé des femmes sur l’autel de la sacro-sainte dette publique.
Pour aller plus loin : Histoire de lutte : la bataille pour le droit à l’IVG