mercredi 23 avril

11:58

BFMTV reconnaît que la France insoumise avait raison sur Gaza, racisme sur FranceInfo, Pascal Praud continue sa propagande – La revue de presse de l’Insoumission

BFMTV forcé de reconnaître que « Mélenchon avait raison » sur la solution politique comme seule issue en Palestine pour faire cesser le génocide, racisme sur FranceInfo, insultes de CNEWS contre la France insoumise, Pascal Praud et l’ère de la post-vérité, les pseudo-journalistes du torchon d’extrême droite Frontières présents à l’Assemblée nationale. Ce sont tout […]

Revue de presse

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BFMTV forcé de reconnaître que « Mélenchon avait raison » sur la solution politique comme seule issue en Palestine pour faire cesser le génocide, racisme sur FranceInfo, insultes de CNEWS contre la France insoumise, Pascal Praud et l’ère de la post-vérité, les pseudo-journalistes du torchon d’extrême droite Frontières présents à l’Assemblée nationale. Ce sont tout autant de séquences médiatiques ayant marqué la semaine, et bien d’autres, que l’Insoumission vous décrypte dans sa revue de presse hebdomadaire de critique de l’officialité médiatique.

Des médias de Bolloré aux journaux de Bernard Arnault, de BFM TV aux plateaux de Martin Bouygues, chaque jour est une occasion supplémentaire pour constater la partialité des médias dominants et leur acharnement contre la France insoumise.

Indignations sélectives, censure, criminalisation des voix de la paix, choix partiaux des invités et sujets traités, désinformation, invectives constantes envers le mouvement insoumis… Telle est la réalité du journalisme de cour et d’éditorialistes d’extrême droite prêts à tout pour imposer leur agenda idéologique et conserver une place au chaud. Notre revue de presse

« Pour la France insoumise, les otages ils peuvent crever dans la bande de Gaza parce que ce sont des juifs » : sur CNEWS, l’acharnement infâmant contre la France insoumise continue

Cette semaine, Yoann Usai, éditorialiste génocidaire de CNEWS a déclaré que pour la France insoumise « les otages israéliens peuvent crever dans la bande de Gaza parce que ce sont des juifs, et à la France insoumise les juifs ça n’a pas d’importance, ils peuvent crever à Gaza ». Interrogé sur cette déclaration quelques heures plus tard à la faveur d’une autre intervention sur la chaîne de Vincent Bolloré, il a maintenu ses propos.

Yoann Usai est un obsédé maladif de la France insoumise. Raciste pour qui « l’immigration arabo-musulmane » est responsable de l’antisémitisme en France, il est l’un des plus zélés défenseurs du génocide des palestiniens. 

Cette instrumentalisation de l’antisémitisme pour calomnier et tenter de disqualifier la France insoumise est une habitude pour les éditorialistes de CNEWS. En même temps qu’elle dévoie la lutte qu’elle prétend mener, elle met en danger les militantes et militants insoumis, probablement les seuls à mettre autant de vigueur, chaque jour et en dépit des menaces dans la lutte contre tous les racismes, et portant les couleurs du mouvement au programme le plus ambitieux en matière de lutte contre les discriminations.

Pour de nombreuses personnes et collectifs, ces attaques permanentes contre LFI ne passent pas. Ce 11 avril, cinq organisations juives ont signé une lettre ouverte pour dénoncer les accusations infamantes d’antisémitisme portées contre la France insoumise.

Pour aller plus loin : Lettre ouverte d’organisations juives en défense de La France insoumise

Le député de la France insoumise Aymeric Daron, directement visé par Yoann Usai, annonce saisir l’ARCOM et des avocats.

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« Mélenchon avait raison » – Le plateau de BFMTV forcé de reconnaître que la France insoumise avait raison sur le génocide des gazaouis

La semaine dernière, Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de reconnaître l’État de Palestine et a eu des mots enfin plus durs à l’égard du siège permanent infligé à la population gazaouie par son cher ami Benjamin Netanyahu qu’il appelait « Bibi ». Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale, a quant à elle fini par retirer du bout des lèvres le « soutien inconditionnel » qu’elle avait annoncé assurer à Israël en octobre 2023.

Voilà désormais plus d’un an et demi que la position de la France insoumise sur le génocide en cours à Gaza est calomniée et vaut aux militantes et militants les pires anathèmes et les menaces de mort quotidiennes. Voilà plus d’un an et demi que la Macronie, dévote zélée de la propagande de l’État génocidaire israélien, alimente à cette cabale.

Devant l’horreur des massacres et l’impossibilité manifeste d’une solution guerrière, les voilà aujourd’hui contraints à comprendre qu’une issue politique est la seule issue envisageable. 

Emmanuel Macron et son camp se verront-ils qualifiés d’islamistes ou d’antisémites à longueur de plateau pour enfin comprendre que la solution défendue depuis plus d’un an et demi par la France insoumise est la seule possible ? Probablement pas.  

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Toujours est-il que sur BFMTV, Alain Marschall et son plateau ont bien été obligés de reconnaître, la mort dans l’âme, que « Mélenchon avait raison » sur Israël et Gaza.

Aucune militante et aucun militant de la gauche de rupture n’a à se gargariser des concessions et de la reconnaissance du camp réactionnaire lorsqu’il s’y retrouve contraint. Si cette séquence, néanmoins, marque finalement la première étape d’un engagement réel de la France pour que cesse enfin le génocide, la résistance et la détermination des militantes et militants pour la paix auront une nouvelle fois montré qu’aucune lutte n’est vaine lorsqu’elle engage notre humanité commune.

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Génocide à Gaza et mobilisation de la France insoumise : les sous-entendus racistes de Gilles Bornstein sur FranceInfo

Le racisme et la propagande anti-insoumise continuent sur FranceInfo. C’était cette semaine au tour de Gilles Bornstein, intervenant et présentateur régulier de la chaîne, de sombrer dans les sous-entendus les plus odieux. 

Ce 8 avril à l’Assemblée nationale, les député·es de la France insoumise ont brandi des photos d’enfants palestiniens massacrés à Gaza pour lutter contre l’invisibilisation de leur calvaire et pour exiger du gouvernement qu’il agisse enfin pour que cesse le génocide des gazaouis.

Pour aller plus loin : Gaza : plus de 320 enfants tués depuis la reprise des bombardements de Netanyahu

Ne tolérant visiblement pas que l’on parle des martyrs de Gaza, voilà que Gilles Bornstein se fend d’une intervention à l’occasion de laquelle il déclare au sujet de cet acte d’humanité des député·es insoumis·es : « C’est toujours la même chose, les insoumis qui veulent politiquement s’assurer le soutien des quartiers, de la jeunesse souvent issue de l’immigration ».

Par ces mots, Gilles Bornstein reprend à dessein un narratif de l’extrême droite – désormais passé à l’ensemble des médias bourgeois, du Monde à BFMTV – dont il sait qu’il sait qu’il est destiné à stigmatiser les musulmans, et plus largement tous les habitants des quartiers populaires comme ayant besoin de la France insoumise pour flatter une émotion supposée intrinsèque, c’est-à-dire liée à leur origine, devant les massacres de Gaza.

Pour aller plus loin : Le Monde – La « bourgeoisie faite journal » en croisade contre la France insoumise

Pour Gilles Bornstein, les musulmans et Français issus de l’immigration seraient sensibles au sort des Palestiniens parce qu’antisémites et issues de l’immigration, et la France insoumise dénoncerait le génocide pour s’attirer leurs voix. Non seulement inhumain, ce sous-entendu est, ni plus ni moins, raciste.

Alors que Gilles Bornstein a par ailleurs été épinglé en juillet 2024 par le conseil de déontologie journalistique pour manque de déontologie lors d’une interview de l’eurodéputée insoumise Rima Hassan, FranceInfo récidive dans la défense du génocide.

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https://twitter.com/caissesdegreve/status/1909687438508806201

« Le fascisme, essentiellement, est à l’extrême gauche » : Pascal Praud entre ignorance et propagande fasciste

« Les antiracistes sont les racistes », « les écologistes sont les nouveaux terroristes », « les fascistes son à gauche ». Telles sont les formules qui se multiplient depuis plusieurs années dans la bouche de la bourgeoisie réactionnaire, singulièrement depuis la réémergence d’une gauche française de rupture avec le capitalisme sous l’impulsion de la France insoumise.

Proprement orwellien, ce narratif d’inversion généralisée des faits et des faits politiques s’inscrit plus largement dans l’avènement d’une ère de la post-vérité et de la désinformation au service des discours et des paniques des classes dominantes.

Ainsi pour Pascal Praud, l’extrême droite est « une menace imaginaire qui n’existe pas », la France est en revanche menacée par une « extrême gauche totalitaire », et « le fascisme, essentiellement, est à l’extrême gauche, pour ne pas dire nulle part ailleurs ».

Outre l’ignorance profonde de Pascal Praud de ce qu’est l’extrême gauche, de son histoire, et de l’Histoire elle-même, ces mots sont inquiétants en ce qu’ils témoignent précisément de la généralisation d’un procédé fasciste d’inversion de la réalité au service d’un projet proprement autoritaire et totalitaire, celui de l’extrême droite dont Pascal Praud sait non seulement qu’elle existe belle bien, mais qu’il en est lui-même le propagandiste dévoué.

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Le torchon d’extrême droite Frontières menace des collaborateurs parlementaires

Ce mercredi 9 avril, plusieurs militants du journal d’extrême droite Frontières se sont rendus à l’Assemblée nationale dans le cadre de la publication de leur dernier numéro trimestriel consacré à la France insoumise. Intitulé « LFI, le parti de l’étranger », ce magazine n’est autre chose qu’un torchon mensonger pullulant de fausses informations, de révélations qui n’en sont pas, et de sous-entendus racistes.

Il cible directement des collaborateurs et collaboratrices parlementaires de députés·es de la France insoumise dont des informations personnelles sont divulguées. La raison ? Ces collaboratrices et collaborateurs sont soit racisé·es, soit engagé·es dans des luttes antiracistes et contre le génocide des Palestiniens.

Venus les provoquer au sein même de l’Assemblée nationale, les pseudos-journalistes de Frontières sont allé jusqu’à les photographier et à les filmer dans des endroits où il n’y était pas autorisés. En solidarité, des dizaines d’autres attaché·es parlementaires et député·es de gauche se sont mobilisé·es pour exiger le départ des militants de Frontières de l’Assemblée nationale dont la présence, parfois menaçante, était intolérable.

S’en sont naturellement suivi les invitations multiples par les médias réactionnaires des membres de Frontières présents sur place pour pleurnicher contre les pseudo-menaces dont ils auraient été victimes. L’une des militantes de Frontières présente à l’Assemblée nationale s’est par exemple exprimée sur CNEWS en déclarant que le député de la France insoumise Carlos Martens Bilongo l’a entravée dans ses mouvements. Pourtant, pas de chance, les images montrent que Carlos Martens Bilongo se situait à plusieurs mètres d’elle.

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Après avoir menacé des magistrats et des avocats dénoncés comme « responsables de l’invasion migratoire » dans un numéro criblé de fake news, Frontières, torchon d’extrême droite au financement opaque, s’en prend désormais à des collaborateurs parlementaires et leur colle une cible dans le dos. Frontières doit perdre son accréditation à l’Assemblée nationale. Frontières doit fermer.

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Victoire : la réforme de l’audiovisuel public ajournée une 3ème fois !

Alors qu’il devait être inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale de ce vendredi 11 avril, l’examen du projet de loi de réforme de l’audiovisuel public a finalement été retiré par le gouvernement suite à la mobilisation des salariés des entreprises publiques concernées et au travail des parlementaires, notamment insoumis.

Ce projet de loi prévoyait notamment de multiples coupes dans les budgets d’un service public de l’audiovisuel à la situation budgétaire déjà dégradée dont le budget 2025 « s’établit en déficit pour la première fois depuis neuf ans », à hauteur de 41,2 millions d’euros, l’obligeant à tailler dans « le niveau de ses effectifs et la maîtrise de sa masse salariale, les dépenses de programmes et les projets d’investissements ». 

« A cette heure, la proposition de loi n’est pas encore définitivement enterrée. Si jamais elle devait revenir pour être examinée à l’Assemblée, les Insoumis continueront leur travail pour empêcher son adoption et protéger le service public de l’audiovisuel. » a notamment déclaré le groupe parlementaire de la France insoumise par communiqué.

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Par Eliot Martello-Hillmeyer

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