Gaza. Selon l’UNICEF, au moins 322 enfants ont été tués par Netanyahu et ses alliés depuis la reprise des bombardements israéliens, au 18 mars 2025. Sans parler des 609 enfants blessés, soit une moyenne de 100 enfants tués ou mutilés au cours des dix derniers jours. Une rupture définitive du cessez-le-feu sous le regard complice des pays occidentaux et avec l’approbation pleinement affichée de Donald Trump. Ce dernier ne démord pas de sa volonté de transformer la bande de Gaza en une « Côte d’Azur du Moyen-Orient ».
Ce 2 avril, des corps de Palestiniens, la plupart des enfants, ont été retrouvés après une frappe de Tsahal sur une clinique dans un bâtiment de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), abritant une clinique à Jabalia. Notre brève.
« Le cessez-le-feu à Gaza offrait un filet de sécurité et un espoir dont les enfants de Gaza avaient désespérément besoin », Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF
Au diable la précieuse trêve de janvier à Gaza, que le redoublement des frappes de Tsahal a définitivement enterré. Depuis le 18 mars 2025, plus de 1 000 personnes ont été tuées par les frappes israéliennes. Parmi elles, 322 enfants. Ce dimanche 30 mars, des enfants ont péri à Khan Younes alors qu’ils célébraient l’Aïd. Des bombardements à l’aveugle, tandis qu’aucune marchandise n’est autorisée à entrer dans l’enclave depuis le 2 mars 2025. 15 secouristes palestiniens, parmi eux un employé de l’UNRWA, ont été tués par Tsahal. « 15 secouristes exécutés, car considérés par l’armée israélienne comme suspects », a déploré également la présidente du groupe parlementaire de LFI, Mathilde Panot.
Pour aller plus loin : À Gaza, un enfant est tué ou blessé toutes les dix minutes
À Gaza, les enfants sont « à nouveau plongés dans un cycle de violences meurtrières et de privations. Toutes les parties au conflit doivent respecter les obligations mises à leur charge par le droit international humanitaire, en particulier celle consistant à protéger les enfants », a déclaré Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF.
Désapprouvant la guerre menée par le criminel de guerre Netanyahu et son gouvernement, les familles des otages détenus par le Hamas font part de leur profonde inquiétude. « Au lieu de libérer les otages par un accord et de mettre fin à la guerre, le gouvernement israélien envoie davantage de soldats à Gaza, pour combattre dans les mêmes zones où ils se sont battus encore et encore », a déclaré le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, rappelle RFI.
