« Lucie Castets à Matignon, sinon Macron destitution ! » ont scandé les insoumis lors de leurs universités d’été, comme un signe d’avertissement au chef de l’État. Chose promise, chose due. Le mouvement insoumis a lancé la procédure prévue par l’article 68 de la Constitution dans l’objectif de destituer Emmanuel Macron. Leur proposition de résolution a été déposée à l’Assemblée nationale ce mardi 3 septembre. Bientôt deux mois après la victoire du Nouveau Front Populaire, celui qui est dépeint par la presse internationale comme un « Jupiter » refuse toujours de reconnaître le résultat des urnes et de nommer Lucie Castets à Matignon. « Si Macron refuse de se soumettre au vote du peuple, donc nous devons le démettre » a déclaré Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI à l’initiative de la demande de cosignature de la proposition envoyée à l’ensemble des parlementaires.
Déjà plus de 200 000 personnes ont apporté leur soutien à la démarche insoumise en un peu plus de 4 jours via une pétition lancée en ligne. « Censure, mobilisation, destitution », tel est le cap de LFI rappelé cette semaine par Jean-Luc Mélenchon dans sa dernière note de blog. La moitié des Français (49 %) s’est dite favorable à la procédure de destitution, enclenchée par LFI. En une semaine, ce chiffre est monté de 5 points. De quoi accélérer le naufrage du Titanic macroniste. L’insoumission relaye dans les colonnes la proposition de résolution déposée par LFI et envoyée à l’ensemble des parlementaires. Pour signer la pétition, cliquez ici.
Pour aller plus loin : Comme Macron, Mac Mahon refusait déjà de reconnaître le résultat des élections il y a 147 ans