Dans la deuxième ville de France, Marseille, carton plein pour LFI. Au total, le mouvement insoumis a triplé son score entre les élections européennes de 2019 et celle de 2024, arrivant en tête dans la moitié des arrondissements. « On leur a mis une tannée ! » a déclaré hier Jean-Luc Mélenchon, saluant ce résultat.
Un score historique marquant le net succès de la campagne de LFI tournée vers la « Nouvelle France » par l’implication de la jeunesse et des quartiers populaires. « C’était la première fois que je votais, et je me suis tourné vers LFI après les manifestations pour la Palestine et aussi parce qu’on ne voit plus le bout à cause de la flambée des prix » témoignait, hier, un jeune nouveau votant du 3ᵉ arrondissement de Marseille.
Le record de LFI à Marseille est corroboré par l’affluence massive de nouvelles personnes rejoignant LFI depuis hier soir : à midi, ce lundi, 3 870 nouvelles personnes avaient déjà franchi le pas, désireux de s’investir pour l’union populaire. Ce, alors qu’Emmanuel Macron a annoncé hier dissoudre l’Assemblée nationale, convoquant de prochaines élections législatives les 30 juin et 7 juillet.
À l’inverse, le score de la liste macroniste dans la cité phocéenne subit un effondrement total en enregistrant une baisse de plus de 10 points entre 2019 et 2024. Deux camps se font désormais face : le bloc populaire et le bloc d’extrême droite. Après la dissolution et les percées populaires de LFI, l’objectif des insoumis est clair : « Maintenant l’Union. Urgente, forte, claire », a écrit Jean-Luc Mélenchon sur Twitter. Notre brève.
