Dans La France dans les Yeux ce soir sur BFM, Jean-Luc Mélenchon déploie sa méthode pour remettre l’économie au service des besoins du peuple.
Qu’est ce que l’économie ? Une grande tuyauterie où circule la richesse. Il n’existe que deux sens de circulation. Ainsi, le candidat de l’Union populaire synthétise en quelques mots la grande opposition qui traverse depuis toujours les personnes qui dirigent et étudient l’économie.
« Il existe deux modèles économiques : la politique de l’offre, qui consiste à dire qu’on va diminuer le prix de la marchandise pour que tout le monde puisse en acheter, et pour ça on baisse les salaires. Et la politique par les besoins, qui consiste à dire : de quoi a-t-on besoin ? On regarde ce dont on a besoin, combien ça coûte et on trouve la somme pour pouvoir le financer », a résumé le tribun.
Face à l’entrepreneur qui demande la baisse des charges, mesure phare de la politique de l’offre menée par la triplette sortante Sarkozy, Hollande, Macron, Mélenchon rappelle : « Ça, ça fait 30 ans qu’on le fait : ça ne marche pas. Le pays est plus pauvre et on se satisfait que les gens soient embauchés en CDD ».
Surtout : cette vision met toujours sous le tapis ce que Jean-Luc Mélenchon appelle « le coût du malheur ». On demande : « combien ça coûte la retraite à 60 ans ? ». Mais quand demande-t-on combien coûte de ne pas être à la retraite à 60 ans, en chômage, en maladie, en souffrance physique et psychologique ?
On dit : « combien ça coûte la bifurcation écologique ? », mais on ne dit pas combien ça va coûter de ne pas limiter les dégâts du changement climatique déjà engagé. Trop, beaucoup trop, tout le monde le sait désormais.
Mélenchon, président, gouvernera selon les besoins. Exemple avec la formation des jeunes. Comment répondre à ce problème : les jeunes sont aujourd’hui obligés de travailler le soir et le week-end pendant leurs études. L’insoumis s’insurge : « il n’y en a pas un qui propose une solution à ce problème ! ».
Lui en propose une : une garantie d’autonomie de 1063 euros pour chaque jeune au dessus de 18 ans, et dès 16 ans dans l’enseignement professionnel, pour que plus aucun jeune ne doive travailler en même temps que ses études. Une mesure qu’il finance grâce à l’héritage maximal à 12 millions d’euros qu’il propose.
Il n’existe pas de problème sans solution, il existe deux méthodes économiques : une qui avantage le capital, les goûts déraisonnables des ultra riches et une qui répond aux besoins des gens et finit par remplir les comptes sociaux et les carnets de commande des entreprises.
Électeurs, électrices, faites votre choix.