Les différents groupes politiques ont remercié la France insoumise d’avoir choisi d’inscrire ce texte dans leur niche parlementaire et tous les députés présents l’ont voté à l’unanimité.
L’endométriose est une maladie gynécologique chronique liée à la présence anormale de tissus semblables à la muqueuse utérine, aussi appelée endomètre, en dehors de l’utérus. Cela peut entrainer de très fortes douleurs physiques chez ces femmes, avec des conséquences sur leur vie sexuelle et leur fertilité. C’est une maladie incurable, il n’existe pas de traitement efficace pour les soulager de manière définitive. C’est aussi une maladie évolutive : elle aboutit à des formes sévères responsables d’une invalidité au quotidien entre un tiers et la moitié des cas.
Les associations ont alerté les gouvernements successifs depuis de nombreuses années. En mai 2020, l’association ENDOmind a mené une campagne, soutenue par plus de 300 parlementaires, demandant la reconnaissance institutionnelle de l’endométriose et son intégration dans la liste des affections longue durée (ALD 30). Une ALD exonérante est une maladie qui nécessite des soins prolongés et des traitements particulièrement couteux. L’inscription sur cette liste donne droit aux patients à exonération du ticket modérateur pour tous les actes en rapport avec elle, c’est-à-dire une prise en charge à 100 % des dépenses liées à ces soins et traitements.
Pourtant, Olivier Véran a rappelé son opposition à cela dans l’hémicycle ce matin, renvoyant les malades à la possibilité de faire appel à la liste des ALD 31. Mais cela ne répond pas aux besoins des femmes atteintes de la maladie. L’association ENDOmind dénonce ainsi une discrimination géographique subit par les femmes : « certains départements / régions, sont plus enclins à accepter une ALD 31, dont les critères ne sont pas harmoniséset restent subjectifs, poussant parfois des malades à changer de département, pour avoir une chance ».
Inscrire l’endométriose sur la liste des ALD 30 assure donc l’égalité de toutes les femmes vis-à-vis des conditions d’accès au remboursement de leurs soins, où qu’elles se trouvent en France.
C’est aussi lutter contre un non-recours important : 32% des femmes interrogées dans l’enquête « Endotravail » renoncent à faire une demande car elles pensent ne pas l’obtenir. 82% d’entre elles sont réticentes à demander des arrêts maladie à leur médecin pendant les crises, notamment en raison de la perte de salaire induite par les jours de carence en l’absence de prise en charge ALD. Aujourd’hui, ces patientes ont enfin été entendues.
Les différents groupes politiques ont remercié la France insoumise d’avoir choisi d’inscrire ce texte dans leur niche parlementaire et tous les députés présents l’ont voté à l’unanimité.
L’endométriose est une maladie gynécologique chronique liée à la présence anormale de tissus semblables à la muqueuse utérine, aussi appelée endomètre, en dehors de l’utérus. Cela peut entrainer de très fortes douleurs physiques chez ces femmes, avec des conséquences sur leur vie sexuelle et leur fertilité. C’est une maladie incurable, il n’existe pas de traitement efficace pour les soulager de manière définitive. C’est aussi une maladie évolutive : elle aboutit à des formes sévères responsables d’une invalidité au quotidien entre un tiers et la moitié des cas.
Les associations ont alerté les gouvernements successifs depuis de nombreuses années. En mai 2020, l’association ENDOmind a mené une campagne, soutenue par plus de 300 parlementaires, demandant la reconnaissance institutionnelle de l’endométriose et son intégration dans la liste des affections longue durée (ALD 30). Une ALD exonérante est une maladie qui nécessite des soins prolongés et des traitements particulièrement couteux. L’inscription sur cette liste donne droit aux patients à exonération du ticket modérateur pour tous les actes en rapport avec elle, c’est-à-dire une prise en charge à 100 % des dépenses liées à ces soins et traitements.
Pourtant, Olivier Véran a rappelé son opposition à cela dans l’hémicycle ce matin, renvoyant les malades à la possibilité de faire appel à la liste des ALD 31. Mais cela ne répond pas aux besoins des femmes atteintes de la maladie. L’association ENDOmind dénonce ainsi une discrimination géographique subit par les femmes : « certains départements / régions, sont plus enclins à accepter une ALD 31, dont les critères ne sont pas harmoniséset restent subjectifs, poussant parfois des malades à changer de département, pour avoir une chance ».
Inscrire l’endométriose sur la liste des ALD 30 assure donc l’égalité de toutes les femmes vis-à-vis des conditions d’accès au remboursement de leurs soins, où qu’elles se trouvent en France.
C’est aussi lutter contre un non-recours important : 32% des femmes interrogées dans l’enquête « Endotravail » renoncent à faire une demande car elles pensent ne pas l’obtenir. 82% d’entre elles sont réticentes à demander des arrêts maladie à leur médecin pendant les crises, notamment en raison de la perte de salaire induite par les jours de carence en l’absence de prise en charge ALD. Aujourd’hui, ces patientes ont enfin été entendues.