Jean-Luc Mélenchon était ce jeudi 25 novembre sur BFM TV. Interrogé sur les enjeux écologiques par une journaliste de la chaîne, le candidat à l’élection présidentielle a tracé les grandes lignes d’une écologie populaire.
Pour Jean-Luc Mélenchon, « il ne s’agit pas d’opposer fin du monde et fin du mois. Les deux sont liés. Il faut gouverner à partir des besoins, substituer une manière de faire à une autre ». « Pas en punissant les gens, mais en montrant qu’on peut faire autrement ».
Le candidat de l’Union populaire a développé ses propositions concrètes : « Aujourd’hui, l’organisation du territoire est telle qu’on ne peut pas se passer de voiture. Pour aller à la poste, on fait 10 bornes ; pour aller à l’hôpital, 20 bornes. Il y a des grandes décisions structurantes à prendre : remettre des services publics partout, mettre des transports publics ».
L’organisation du territoire aujourd’hui est telle que personne ne peut se passer de voiture.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) November 25, 2021
On a de grandes décisions structurantes à prendre pour mettre du service public à portée de main et pour redévelopper les transports collectifs. Allez, on s’y met ! #FaceaBFM pic.twitter.com/3yzJlwjS5c
Le candidat s’engage notamment à garantir que chaque Français soit à moins de trente minutes de tous les services publics essentiels : école, gare, hôpital, bureau de poste. « 90% des communes pourraient être à moins de 10 kilomètres d’une gare : mais encore faudrait-il que les gares soient ouvertes ! », a développé le candidat, qui propose aussi dans son programme de « réouvrir les lignes ferroviaires du quotidien et d’augmenter le nombre de trains », avec « des tarifs accessibles ».
Des propositions concrètes, utiles à la fois pour le climat, pour la justice sociale et pour l’égalité de toutes et tous : qu’on vive en ville, dans un village ou dans une banlieue populaire.