Fin du monde, fin du mois, même combat !

Jean-Luc Mélenchon était ce jeudi 25 novembre sur BFM TV. Interrogé sur les enjeux écologiques par une journaliste de la chaîne, le candidat à l’élection présidentielle a tracé les  grandes lignes d’une écologie populaire. 

Pour Jean-Luc Mélenchon, « il ne s’agit pas d’opposer fin du monde et fin du mois. Les deux sont liés. Il faut gouverner à partir des besoins, substituer une manière de faire à une autre ». « Pas en punissant les gens, mais en montrant qu’on peut faire autrement »

Le candidat de l’Union populaire a développé ses propositions concrètes : « Aujourd’hui, l’organisation du territoire est telle qu’on ne peut pas se passer de voiture. Pour aller à la poste, on fait 10 bornes ; pour aller à l’hôpital, 20 bornes. Il y a des grandes décisions structurantes à prendre : remettre des services publics partout, mettre des transports publics ». 

Le candidat s’engage notamment à garantir que chaque Français soit à moins de trente minutes de tous les services publics essentiels : école, gare, hôpital, bureau de poste. « 90% des communes pourraient être à moins de 10 kilomètres d’une gare : mais encore faudrait-il que les gares soient ouvertes ! », a développé le candidat, qui propose aussi dans son programme de « réouvrir les lignes ferroviaires du quotidien et d’augmenter le nombre de trains », avec « des tarifs accessibles ».

Des propositions concrètes, utiles à la fois pour le climat, pour la justice sociale et pour l’égalité de toutes et tous : qu’on vive en ville, dans un village ou dans une banlieue populaire.