Sondage : le programme de Mélenchon fait l’unanimité à gauche… et au-delà

Sondage après sondage, la tendance se confirme : le programme de Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle de 2022, rassemble une majorité de Français. C’est l’enseignement qu’on peut tirer d’une nouvelle enquête Harris Interactive qui a testé plusieurs propositions du candidat insoumis. En effet, sur les 42 mesures du programme de Jean-Luc Mélenchon proposées aux sondés, toutes obtiennent un taux de soutien supérieur à 57% et beaucoup franchissent même la barre des 80% ! 

Un programme plébiscité à gauche

Dans le détail, les propositions de Jean-Luc Mélenchon reçoivent, auprès des électeurs de gauche, 70% à… 92% d’opinions favorables. Un résultat littéralement écrasant. Ainsi, 72% d’entre eux sont « favorables à la convocation d’une Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution pour la France », 89% sont « favorables à la réouverture des lits hospitaliers fermés depuis 2010 » et 86% sont « favorables à ce que l’ONU joue un rôle plus important pour assurer la paix sur Terre ». 

Même résultat pour les propositions de Jean-Luc Mélenchon sur les questions écologiques. Le candidat insoumis à l’élection présidentielle propose en effet le programme le plus ambitieux en la matière de tous les candidats, gauche et droite confondue, à l’élection présidentielle. Un programme largement soutenu par les électeurs de gauche. Ainsi, 88% d’entre eux sont d’accord pour mettre en place la règle verte, c’est à dire « pour interdire de prélever chaque année plus de matière première que la Terre est capable de reconstituer en un an ». 86% sont quant à eux « favorables à un objectif de 100% d’énergie renouvelables », et 92% sont pour « un plan national d’isolation des bâtiments pour lutter contre la précarité énergétique ». 

Mais le candidat insoumis peut également être satisfait de voir que ses propositions en matière de partage des richesses sont largement soutenues à gauche. C’est en particulier très net pour ce qui concerne l’augmentation du SMIC à 1 400 euros : 88% des électeurs de gauche y sont favorables. Un chiffre qui monte même à 90% pour une autre proposition de Jean-Luc Mélenchon : que chaque retraité touche au minimum une pension égale au SMIC. Enfin, et c’est l’une des mesures centrales de celui qui a fait du droit à l’eau un axe majeur de sa campagne, pas moins de 80% des électeurs de gauche « sont favorables à la gratuité des compteurs d’eau et des premiers m3 nécessaires à la vie ». 

Mélenchon : le seul qui peut rassembler à gauche… et au-delà

On le voit, donc : à l’heure où les candidatures de gauche se multiplient sans qu’on sache où chacun des candidats supposés ou déclarés veulent mener le pays, le candidat insoumis peut se féliciter de voir son programme littéralement plébiscité par les électeurs de gauche. Ainsi, au moment où Hidalgo et Le Foll se disputent une investiture du PS, où Montebourg veut partir en solo, où Jadot, Piolle et Rousseau veulent être candidats d’EELV, où Fabien Roussel semble plus occupé à critiquer la gauche que Macron et où l’extrême gauche compte déjà deux candidats avec Poutou et Arthaud, Jean-Luc Mélenchon peut se féliciter que son programme rassemble largement à gauche. Il peut donc constituer autour de sa candidature un pôle stable et sûr pour les électeurs de gauche, un « bulletin de vote sans face cachée » comme il le disait dans une interview à Libération en février dernier

Mais plus largement, ce sondage donne raison à la stratégie de campagne initiée par le candidat insoumis le 1er juillet 2021 avec le lancement de l’union populaire. Avec autour de cette stratégie une idée simple : pour rassembler une majorité, il faut compter sur (et avec) le peuple. Et proposer un programme capable de le rassembler et non de le diviser. Le candidat insoumis est en passe de réussir ce pari. Car ce sondage montre que ses propositions sont soutenues entre 57% et 89%, tous bords confondus. Jean-Luc Mélenchon a donc fait en deux mois la démonstration que son programme est non seulement capable de rassembler les électeurs de gauche, mais aussi au-delà. Et de prendre le pouvoir en avril et mai 2022. 

Article publié sur le Bon Sens par Antoine Léaument.