La loi climat et résilience est actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, et elle pose problème. En effet, jugée trop molle par les différentes associations écologistes, la loi climat prévoit notamment un moratoire sur les zones commerciales pour arrêter de remplacer champs et forêts par du béton. Problème ? Amazon, le géant de l’e-commerce, n’est pas concerné.
Amazon, ce n’est pas qu’un site internet. Derrière ce géant se cachent d’immenses entrepôts, les infrastructures de stockage desquels partent les commandes. Le géant américain, ainsi que les autres géants de l’e-commerce, ne sont pourtant pas concernés par la loi climat du gouvernement Macron. Un coup de pouce qui passe mal, notamment quand l’on connaît la domination presque sans partage de l’entreprise sur le monde entier. Le gouvernement, contre les commerces locaux, donne l’avantage économique à Amazon. Un avantage qui est dénoncé par de nombreuses associations.
Il s’agit d’un énième pied-de-nez au climat. Le gouvernement permet un régime d’exception aux grandes enseignes, alors même qu’elles sont celles qui polluent le plus : Amazon incite à la sur-consommation, participe à l’utilisation des transports à très longues distances comme les navires porte-conteneurs et l’aviation. Le gouvernement doit intégrer dans sa loi Amazon et les entreprises de e-commerce, qui polluent plus que les autres et qui ne respectent pas le droit du travail et l’imposition en France.