L’examen de la très controversée proposition de loi sécurité globale se poursuit ce jeudi à l’Assemblée nationale. Au menu de l’après-midi, l’article 24, qui fait l’objet d’un tir de barrage des journalistes, associations de défense des droits de l’homme et de nombreuses formations politiques.
Un débat difficile pour le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, face aux très nombreux arguments des partis d’opposition. Heureusement pour lui, il peut compter sur le soutien de Marine Le Pen, main dans la main avec le gouvernement sur ce projet de loi. Dès ce matin, elle avait qualifié de « très bon » l’article 21, pourtant rejeté par 106 organisations dans un appel publié par La Quadrature du Net.
Le ministre de l’intérieur s’était alors tourné vers les bancs insoumis et avait déclaré : « Vous combattre me semble être la plus grande décoration que j’aurais un jour dans ma vie ». « Qu’il combatte plutôt la délinquance et le terrorisme » a brillamment répondu l’avocate insoumise Raquel Garrido sur Twitter.
Après l'intervention de @MLP_officiel en soutien de la #LoiSecuriteGlobale, @GDarmanin prolonge et dit @Ugobernalicis : "vous combattre me semble être la plus grande décoration que j'aurais un jour dans ma vie".
— Raquel Garrido (@RaquelGarridoFr) November 20, 2020
Qu'il combatte plutôt la délinquance et le terrorisme.. #DirectAN
La présidente du Rassemblement national a récidivé cet après-midi sur l’article 24. Alors que Gérald Darmanin était critiqué par les députés insoumis, elle est venu le défendre, arguant que les reproches exprimés à l’égard de l’article 24 n’étaient pas justifiés.
Accourant au secours de @GDarmanin contre LFI, @MLP_officiel prétend que les reproches de la gauche contre l'art. 24 ne seraient pas justifiés. Solidarité à droite pour protéger la police contre le peuple.
— La Quadrature du Net (@laquadrature) November 20, 2020
« Cet article 24 est celui de la honte. Il est condamné par l’ONU, par le Défenseur des droits, par les associations de droits de l’homme et l’immense majorité des syndicats de journalistes. En réalité, vous êtes seul à vouloir persister », a rappelé quant à lui le député insoumis Eric Coquerel. De quoi remettre les pendules à l’heure.