« Pourquoi voulez-vous prendre deux ans de vie à Aude, 41 ans, qui a le dos brisé à force d’enchainer les petits boulots, alors que vous pouvez taxer les Pinault, les Arnault, les Hermès, qui dépensent leurs fortunes dans les jets privés ultra-polluants ? » : une question cinglante signée Rachel Keke. La députée insoumise du Val-de-Marne s’est adressée au gouvernement à l’Assemblée nationale, ce 15 février 2022. En une intervention, elle a résumé tout l’esprit macroniste : faire trimer mais le peuple « et en même temps » chouchouter le camp du capital.
Une réalité confirmée par la réforme des retraites que souhaite mettre en place le gouvernement. Elle obligerait des travailleuses et travailleurs usés par leur travail à bosser jusqu’à 64 ans. Certains n’y arriveront pas, comme nous avons pu le lire ou l’entendre dans de nombreux témoignages. Le camp présidentiel défend une réforme de classe.
