« J’ai rencontré les salariés et leurs représentants de votre usine de Lisieux qui produit le contingent le plus important du Doliprane que vous commercialisez. Ils ont appris la conclusion d’un accord par voie de presse et sont très inquiets. Ils redoutent des délocalisations et sont opposés à l’accord à l’aune de ce qu’ils en savent.
Ils constatent qu’aucune garantie n’est donnée au-delà de 5 ans, et que les sanctions financières prévues en cas de délocalisation ou destructions de l’emploi ne sont pas dissuasives. Ils estiment que l’entrée au capital de l’État à hauteur de 2 % ne lui permettra pas de peser dans les décisions de l’entreprise.
Pouvez-vous prendre devant la représentation nationale des engagements fermes quant à la sauvegarde de l’emploi, des conditions de travail et de l’outil industriel ?
Pouvez-vous garantir que le Doliprane restera produit sur le territoire ?
Comment avez-vous utilisé les centaines de millions d’euros d’aides publiques reçues avec le crédit d’impôt recherches ? »