J’ai acheté une maison, j’ai un crédit, je ne peux pas déménager à 400 km pour changer de travail.








Ça fait 20 ans que je travaille ici, ça fait mal, ça rentre même dans nos familles, les plus petits ne comprennent pas pourquoi je suis plus souvent à la maison. C’est dur de retrouver du travail pour des ouvriers de 50 ans. Alors on bloque l’usine, on garde 15 millions d’euros de stock pour obliger Stellantis à nous proposer des vraies solutions de reclassement.

Et ça nous arrange bien que Mélenchon vienne aujourd’hui pour mettre la lumière sur nous car les négociations sont bloquées. »

Balla, pontier dans la dernière usine automobile de Seine-saint-Denis explique à l’Insoumission la stratégie de lutte de MA France et les enjeux pour les dizaines d’ouvriers et leurs familles.