L’insoumission.fr lance le concours du meilleur dessin de presse. Sur le thème de votre choix, envoyez une ou plusieurs créations par mail à [email protected]. Nous publierons nos préférés sur nos réseaux. La personne qui réalisera notre dessin préféré recevra un cadeau dédicacé par Jean-Luc Mélenchon.
Le dessin de presse est intrinsèquement lié à l’activité journalistique. C’est dans le bouillonnement de la Révolution Française qu’a lieu son essor. Royalistes comme Républicains se rendent rapidement compte de son efficacité dans la bataille culturelle dans un contexte où l’alphabétisation n’est pas encore majoritaire dans la population (environ 37%). Au 19ème siècle, les dessins de presse, principalement sous forme de caricatures, sont principalement l’arme des Républicains pour écorner l’image royale puis impériale. Ces images et leurs auteurs sont pourchassées par les censeurs au service du pouvoir monarchique.
11 milliardaires possèdent 81% quotidiens et 95 % des hebdomadaires nationaux. Or, ce sont ces médias qui sont le principal support du dessin de presse. Ainsi, l’influence des milliardaires sur ce pan de la bataille culturelle est aujourd’hui considérable. Avec des effets nets sur l’opinion. L’un des plus fervents acteurs est Plantu qui fut en 2011 l’un des premiers à se lancer clairement à l’assaut du barrage républicain en instillant par son crayon un signe égal entre l’idéologie défendue par Mélenchon et celle de Marine Le Pen. Mais le bloc populaire contre-attaque sur Internet.
Retour sur l’Histoire du dessin de presse et la bataille culturelle. Notre article.
Le dessin de presse et la bataille culturelle
Le dessin de presse est intrinsèquement lié à l’activité journalistique. C’est donc dans le bouillonnement de la Révolution Française qu’a lieu son essor. Royalistes comme Républicains se rendent rapidement compte de son efficacité dans la bataille culturelle dans un contexte où l’alphabétisation n’est pas encore majoritaire dans la population (environ 37%). Au 19ème siècle, les dessins de presse, principalement sous forme de caricatures, sont principalement l’arme des Républicains pour écorner l’image royale puis impériale. Ces images et leurs auteurs sont pourchassées par les censeurs au service du pouvoir monarchique.
Le camp de la réaction réinvestit ce terrain de la bataille culturelle après l’avènement de la IIIème République. La loi de 1881 sur la liberté de la presse relance la production massive de ces images tranchantes, parfois drôles parfois méchantes, et toujours très efficaces pour marquer l’opinion. Tandis que la gauche se moque du clergé et de la bourgeoisie, l’extrême droite attisent la haine contre les Juifs. Lors de l’affaire Dreyfus, les plus immondes représentations sont multipliées par milliers dans les journaux antisémites.
Au même moment, deux innovations techniques vont faire évoluer cette pratique. D’une part, l’essor de la photographie qui permet de reproduire la réalité fidèlement. Le dessin devient donc uniquement un outil de fabrication de l’opinion (excepté dans les tribunaux où l’usage de la photographie sera interdite après la Seconde guerre mondiale). D’autre part, l’impression en couleur devient possible grâce à la technique de l’offset.
Tout au long du 20ème siècle, chaque élément structurant la vie politique, de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905, au référendum sur la Constitution en 2005, de la Première guerre mondiale à la guerre d’Algérie, du Front populaire à mai 68, donne lieu à une bataille culturelle par l’intermédiaire du dessin de presse.
Offensive des milliardaires sur la presse
11 milliardaires possèdent 81% quotidiens et 95 % des hebdomadaires nationaux. Or, ce sont ces médias qui sont le principal support du dessin de presse. Ainsi, l’influence des milliardaires sur ce pan de la bataille culturelle est aujourd’hui considérable. Avec des effets nets sur l’opinion. L’un des plus fervents acteurs est Plantu qui fut en 2011 l’un des premiers à se lancer clairement à l’assaut du barrage républicain en instillant par son crayon un signe égal entre l’idéologie défendue par Mélenchon et celle de Marine Le Pen.
Le bloc populaire contre-attaque sur Internet
Si les dessins de bourgeois ont leur relais dans la presse des milliardaires, c’est sur internet et notamment sur Instagram que le camp de l’émancipation produit sa critique du modèle capitaliste néolibérale, de ses ravages contre les humains et la nature. Un exemple emblématique : Mâtin quel journal met en scène Emmanuel Macron et ses ministres en ajoutant un personnage Colette, alias Mamie Matin, qui appuie sur les turpitudes de l’exécutif.
L’insoumission.fr vous propose de mettre vos talents créatifs au service du camp de l’émancipation dans la bataille culturelle. Envoyez-nous un ou plusieurs dessins, le thème est absolument libre, le comité de rédaction publiera ses préférés sur nos réseaux. Et le meilleur recevra un cadeau dédicacé par Jean-Luc Mélenchon.
Pour participer à ce concours, une seule adresse : [email protected]