Deux semaines après la sortie de l’Avenir en commun en librairies, Jean-Luc Mélenchon réunissait à La Défense, à Paris, plus de 5000 personnes — pour les chanceux qui ont pu rentrer.
L’occasion de présenter au public la philosophie du programme de l’Union populaire : « notre identité, c’est la rupture avec ce monde. Il est temps de le faire ! », lance le candidat, qui dénonce « la concurrence libre et non faussée, c’est-à-dire le saccage autorisé et encouragé de la nature, l’épuisement des êtres humains et leur anéantissement progresssive par des maladies sur lesquelles on ferme les yeux ».
Mélenchon résume ainsi son projet : « l’harmonie des êtres humains entre eux, et leur harmonie avec la nature ». « C’est le chemin qu’ouvre notre programme. À l’ordre actuel, nous voulons en substituer un autre, par les moyens du programme ».
Des propos clairs, vifs et engagés, tenus par celui qui dit « ne pas vouloir tourner autour du pot » : « si vous m’élisez, je ferai ça ! Il faut arrêter, rompre, passer à autre chose ».