Dès ce jeudi 18 novembre, vous pourrez retrouver en ligne et dans toutes les librairies le livre-programme l’Avenir en commun et ses 159 pages. Fort de 694 mesures dont 84 mesures clés, le programme porté par Jean-Luc Mélenchon ne se limite pas à un empilement de propositions. Il inclut en effet 5 grandes parties qui couvrent l’ensemble des grands enjeux de notre temps : vivre libres et citoyens, s’adapter au système de la nature, unir pour bien vivre, humaniser la société et ordonner le monde.
Ce programme vient de loin : Élaboré en 2016 grâce à des auditions de syndicalistes, d’ONG, d’intellectuels, il a fédéré 7 millions d’électeurs en 2017. Il a servi de base au travail législatif des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale et au Parlement européen. Mis en débat tout au long de l’année 2021, il a été l’objet de nombreux échanges avec des spécialistes et a recueilli 5000 contributions individuelles (2000 de plus qu’en 2017).
Résultat, le programme de Jean-Luc Mélenchon est majoritaire dans la société. 42 propositions testées dans une enquête Harris interactive ont recueilli entre 57% et 89% d’opinions favorables. Les sympathisants de gauche sont les plus convaincus : entre 70% et 88% d’opinions favorables pour ces mêmes 42 mesures.
Les idées défendues de longue date par le candidat de l’Union populaire ont progressé dans l’opinion ces dernières années. Aujourd’hui, 76% des Français sont pour le retour d’un contrôle public sur le rail et les trains (Harris interactive, juillet 2021) alors qu’avant, 68% des Français interrogés se disaient favorables à l’ouverture à la concurrence du marché ferroviaire français (Opinionway, juin 2018). De même, 76% des Français sont pour l’augmentation du SMIC à 1400€ net par mois (Harris interactive, juillet 2021) alors qu’avant, 43% des Français jugeaient justifiée la hausse du SMIC à 1700 euros brut proposée alors par Jean-Luc Mélenchon (CSA, avril 2012).
Illustration de la popularité des mesures de l’Avenir en commun, elles ont été reprises par d’autres. Ainsi, Yannick Jadot propose un financement de son plan de relance par une taxation temporaire sur les hauts patrimoines et les dividendes qui ont cru pendant la crise. Une proposition certes un peu imprécise, mais qui s’inspire de la mesure élaborée par les insoumis d’une taxe sur les profiteurs de crise. Dans le même esprit, Yannick Jadot propose de rendre gratuites les premières quantités d’électricité et de gaz, une idée directement inspirée de l’Avenir en commun. Dernier exemple, Anne Hidalgo et Yannick Jadot ont repris la proposition de droit de vote à 16 ans mis dans le débat par Jean-Luc Mélenchon en 2016.
Il convient de noter que l’Avenir en commun, seul programme complet publié à ce jour, inspire beaucoup les autres candidats… mais ils ne l’ont pas toujours compris.
Aussi, plusieurs candidats s’inspirent de la proposition phare de l’Avenir en commun qu’est la convocation d’une Assemblée constituante pour rédiger le texte fondateur d’une 6e République. Arnaud Montebourg, par exemple, utilise le terme 6e République, mais pas de constituante : pour Montebourg, l’élaboration d’une nouvelle constitution n’associerait personne. Il propose un référendum dès le mois de juin 2022, sans débat préalable. Il ne revient pas non plus sur la monarchie présidentielle : il veut revenir au septennat (non renouvelable). Il propose la « limitation de l’article 49-3 », et non sa suppression. Fabien Roussel défend quant à lui plusieurs propositions qui vont dans le sens de l’Avenir en commun : proportionnelle, fin de la monarchie présidentielle, primauté du Parlement… En revanche, il ne propose ni la Constituante, ni aucune autre méthode qui associerait le peuple à sa nouvelle constitution.
L’Avenir en commun s’impose donc comme le programme crédible pour une Union populaire. Ce livre n’est pas une fin mais un début. Des plans d’action gouvernementale opérationnels face à des grandes urgences seront publiés. Ils présenteront ce que nous ferons immédiatement quand nous arriverons au pouvoir. Il s’agit ainsi de donner à voir notre capacité à gouverner en présentant des réponses concrètes et urgentes