Projet de loi « école de la confiance » : interventions de Danièle Obono du 15/02/2019 (2/2)

Projet de loi école de la confiance : interventions de Danièle Obono lors de la séance de l’Assemblée nationale du 15/02/2019.

Nous proposons de lancer un grand plan de rénovation des bâtiments dédiés à l’enseignement public en situation d’insalubrité, inadaptés au climat et au nombre d’élèves dans les établissements scolaires situés en outre-mer.

Nous proposons un plan pour favoriser l’accès des élèves à internet et lutter ainsi contre la fracture numérique.

La présence de 4 représentant·es du ministère n’est ni nécessaire ni souhaitable au sein du nouveau conseil d’évaluation de l’école. Elle entraînerait la sur-représentation de l’exécutif et poserait des problèmes d’indépendance.

Nous redoutons la mainmise du ministère sur le conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO), et nous proposons donc d’y renforcer la présence d’élu·es lycéen·ne et de représentant·es des parents.

Nous proposons d’intégrer un·e élu·e lycéen·ne au sein du conseil supérieur des programmes, seul organe consultatif compétent en matière de normes scolaires d’enseignement.

Développer dans toutes les écoles dès le + jeune âge des enseignements sur l’environnement, la transition écologique & la préservation de la biodiversité face aux enjeux civilisationnels. Les jeunes mobilisés dans les grève pour le climat ont une gde conscience citoyenne.

Nous souhaitons limiter la présence de forces de sécurité au sein des établissements scolaires. Les écoles sont des lieux d’éducation qui doivent pouvoir être un refuge où les élèves se sentent en confiance.

Sur la situation des médecins scolaires et sur les unités localisées pour l’inclusion scolaire : un rapport sur ce sujet permettrait de proposer des solutions pour assurer une couverture plus régulière et plus fine des besoins des élèves.

Le bac professionnel en 3 ans a été instauré en 2009 essentiellement pour des raisons budgétaires. Cette réforme a eu des conséquences désastreuses en matière de contenus de l’enseignement et de réussite des élèves. Il faut donc rétablir le bac professionnel en 4 ans.

Il est urgent de rendre accessibles aux élèves, parents et personnels en situation de handicap les établissements scolaires et périscolaires.

Le décrochage scolaire touche environ 90 000 jeunes par an. Les causes en sont diverses et il importe de les étudier finement afin de pouvoir garantir d’une manière ou d’une autre le droit à l’instruction de tous et toutes.