À Gaza, le génocide se poursuit, dans l’indifférence toujours complice d’Emmanuel Macron. L’armée de Netanyahu intensifie ses massacres et prend pour cibles des écoles et des centres de réfugiés. 5 écoles affiliées à l’ONU ont été frappées en 8 jours. Selon l’UNICEF, plus de 14 000 enfants ont été tués depuis le 7 octobre 2023. Un chiffre morbide, sous-évalué au regard de la dernière étude de The Lancet estimant à 186 000 le nombre de Palestiniens massacrés depuis bientôt 10 mois.
Alors que les tapis de bombes continuent, l’aide humanitaire continue de subir des blocages systématiques. Dans un communiqué publié lundi, 13 ONG internationales dénoncent l’obstruction de l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza par l’État d’Israël. Elles rapportent « que des tonnes d’aide absolument nécessaires, destinées à être livrées par la route du sud, sont bloquées depuis des semaines, voire des mois », tout en dénonçant la responsabilité de Netanyahu et de ses alliés.
Dans son programme de gouvernement, le Nouveau Front Populaire a inscrit des mesures concrètes pour atteindre le cessez-le-feu à Gaza et la paix en Palestine : reconnaissance de l’État de Palestine, arrêt des livraisons d’armes à l’armée de Netanyahu et suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. Notre article.
Netanyahu et ses alliés prennent des écoles et des centres de réfugiés pour cibles
5 frappes distinctes ont lieu à différents endroits de la bande de Gaza mardi 16 juillet. Les lieux sont les suivants : à proximité d’une station-service d’Al-Mawasi à l’ouest de Khan Younès, au sud, sur une école administrée par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et sur une mosquée dans le camp de réfugiés de Nousseirat, au centre, près d’un rond-point de Beit Lahia, au nord, et enfin sur une maison d’Al-Zawaida dans le centre de la bande de Gaza. Netanyahu et ses alliés continuent de mener leur génocide en toute impunité, en intensifiant leurs frappes à Gaza.
Depuis quelques jours, Tsahal accentue ses attaques contre des établissements scolaires, parfois gérés par l’UNRWA, servent de lieu de refuge pour des déplacés. 29 personnes ont été tuées après une frappe sur l’école Al-Awda d’Abassan le 9 juillet. Dimanche 14 juillet, 15 personne sont mortes à cause de frappes israélienne sur une école gérée par l’ONU.
Les enfants palestiniens sont en première ligne face à ce génocide. Selon l’UNICEF, plus de 14 000 enfants ont été tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre. « Quand Sumaiya (10 ans, ndlr) est arrivée, elle avait presque déjà perdu son bras. Le chirurgien pédiatre a procédé à une lobotomie, une réparation du foie, a retiré les shrapnels. Ensuite il fallait amputer, on a coupé au niveau de l’épaule. Elle est un exemple de ce qui arrive aux enfants de Gaza… », peut-on lire via RFI. Bouleversant. « Nous pourrions sauver plus de gens, mais nous manquons de matériel et le personnel hospitalier est à bout de souffle. Cela fait 10 mois que ça dure », témoigne le soignant au chevet de Sumaiya.
« La France doit agir. Stop au génocide ! », déclare la députée insoumise Clémence Guetté sur Twitter. Pour agir et faire cesser le génocide à Gaza, le Nouveau Front Populaire s’est mis d’accord sur plusieurs points : reconnaissance de l’État de Palestine, arrêt des livraisons d’armes à l’armée de Netanyahu et suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. Des options concrètes pour accentuer la pression sur Netanyahu et ses alliés au pouvoir.
Pour aller plus loin : Génocide à Gaza – 186 000 tués d’après The Lancet
13 ONG dénoncent l’obstruction à l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza
Dans un communiqué publié le 15 juillet 2024, 13 ONG dénoncent l’obstruction de l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza. Parmi elles : OXFAM, Médecins du monde, Médecins sans frontières, Care, Plan International… Rappelant les récents massacres dans les zones dites de « sécurité », le communiqué souligne combien ces derniers « aggravent la catastrophe humanitaire alors même que les ONG continuent de se heurter aux obstacles imposés par la poursuite des opérations militaires israéliennes terrestres ».
Depuis le début du mois de mai, soit au début de l’offensive militaire israélienne à Rafah, « l’aide à Gaza s’est gravement détériorée ». Au sud, les points de passage pour l’aide humanitaire sont soit fermés, soit inaccessibles. Au nord, son acheminement reste « limité ». Les différents ONG rapportent « que des tonnes d’aide absolument nécessaires, destinées à être livrées par la route du sud, sont bloquées depuis des semaines, voire des mois ». L’ONG pointe sans hésiter la responsabilité de Benjamin Netanyahu et ses alliés : elles dénoncent « l’obstruction systématique à l’aide par Israël et ses attaques contre les opérations d’aide ».
Comme l’ont fait les insoumis dès le 1ᵉʳ jours appellent à la fin des combats et dénoncent la complicité des pays qui détourné le regard du génocide en cours en Palestine : « Après presque dix mois de guerre destructrice, il est extrêmement urgent que les États tiers reconnaissent qu’ils ont failli à leurs obligations de garantir le respect du droit international humanitaire et agissent concrètement pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza ».