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Législatives : pourquoi le système a peur de la Nouvelle Union populaire

Législatives. « Vous savez pourquoi ils nous attaquent autant ? Parce qu’ils ont peur. Ils savent qu’on peut gagner. » Ces mots ont été prononcés par Jean-Luc Mélenchon le 1er mai place de la République. Des éditorialistes aux représentants de La République en marche (LREM), des Républicains (LR) et jusqu’au Rassemblement national (RN), ils sont nombreux à attaquer dans les médias la Nouvelle union populaire. Le système a peur. Notre article.

Législatives : le système fait front contre la Nouvelle alliance populaire

Ils sont nombreux ces derniers jours à avoir une nouvelle préoccupation affichée dans les médias : l’avenir de la gauche. Julien Odoul, porte-parole du RN, s’inquiète des ralliements à la « mouvance islamo-gauchiste ». François Bayrou, éphémère ministre de la Justice d’Emmanuel Macron, qualifie « d’événement extrêmement triste » l’accord entre les différents partis de gauche. Pour Jordan Bardella, président du RN, « la gauche se déshonore ». Pour, Eric Woerth, ancien ministre sarkozyste, « idéologiquement, il n’y a aucune cohérence ». Et ainsi de suite.

L’inquiétude des éditorialistes est palpable sur les plateaux des différentes chaînes d’information en continue. Et pour cause. L’institut Harris interactive estime la Nouvelle Union populaire à… 36%. Selon un sondage Elabe pour Les Echos, la cote de confiance de l’insoumis Jean-Luc Mélenchon (35%, +7) dépasse pour la première fois celle du Président de la République Emmanuel Macron (34%, -4). Jean-Luc Mélenchon, premier opposant à Emmanuel Macron, devant Marine Le Pen.

SMIC à 1400 euros net, retraite à 60 ans, blocage des prix, RIC : le système a peur

« Un immense espoir se lève autour de cette campagne commune pour gagner en juin et mettre en place un programme commun de changement radical ! », lance l’eurodéputée insoumise Manon Aubry après le ralliement du Parti socialiste à l’accord entre la France Insoumise, Générations, Europe Écologies les Verts et le Parti communiste. Le PS obligé de renier le quinquennat Hollande et sa compromission avec le capital et le néolibéralisme. Le centre de gravité à gauche bascule du côté de la rupture.

Qui l’eût cru il y a encore quelques mois, quand Jean-Luc Mélenchon était donné à 8% dans les sondages. Avoir porté la gauche de rupture à 22% dans la 6ème puissance capitaliste du monde, quand elle est décimée en Europe ? Avoir rassemblé les forces de gauche autour d’un programme de rupture ? Une prouesse inimaginable il y a encore quelques semaines. Les mêmes éditorialistes qui hier déploraient la désunion, attaquent aujourd’hui l’alliance. Pourquoi ? Car le bloc populaire est en tête.

Oui, la gauche peut accéder au pouvoir et placer Jean-Luc Mélenchon à Matignon face au projet ultralibéral porté par Emmanuel Macron. Oui. Et c’est historique, 86 ans après le Front Populaire. Oui, libéraux et réactionnaires ont peur. Et ils ont raison. En votant pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale aux législatives des 12 et 19 juin, voici quelques mesures phares que le gouvernement de la Nouvelle union populaire appliquerait :

_ le Smic à 1 400 euros nets,

_ la retraite à 60 ans « pour toutes et tous »,

_ le blocage des prix sur les produits de première nécessité,

_ la mise en place d’une « garantie d’autonomie » de 1063 euros pour chaque jeune

_ le Référendum d’initiative citoyenne (RIC)

_ La planification de la bifurcation écologique de notre modèle économique

Les 12 et 19 juin, un autre monde est encore possible !

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Législatives, Mélenchon bientôt à Matignon ?