Jean-Luc Mélenchon est considéré comme le premier opposant à Emmanuel Macron par 37% des Français. Il fait mieux que Marine Le Pen, donnée à 33% dans ce sondage. Au sortir du premier tour, Jean-Luc Mélenchon a appelé les Français à l' »élire Premier ministre » en vue des prochaines élections législatives des 12 et 19 juin. Au soir du second tour, il a lancé un appel à la mobilisation générale pour cette échéance. Le message est passé. Sous la bannière de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, le bloc populaire peut l’emporter et propulser Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Notre article.
Mélenchon Premier ministre ? D’un simple vœu à une possibilité réelle
Qui d’autre à part le tribun insoumis s’est positionné pour devenir Premier ministre pour s’opposer à la politique de casse sociale voulue par Emmanuel Macron ? Pas une seule autre personnalité politique. À part vouloir briguer un nouveau mandat de députée, quelle volonté d’opposition a formulé Marine Le Pen face au monarque présidentiel ? Aucune. Quel est le seul leader politique capable d’unifier l’un des 4 blocs qui partagent aujourd’hui la société française ? Jean-Luc Mélenchon est seul capable d’unir le bloc populaire, qui pourrait le porter à Matignon si une majorité de députés élus sous la même bannière sont élus à l’Assemblée nationale.
Le bloc populaire peut remporter les élections législatives. Dans un récent sondage, il était donné à tête à 36% d’intentions de vote. D’autres indicateurs sont au vert : qu’Emmanuel Macron soit le 2ème président le plus mal-élu de la 5ème République, la division du bloc d’extrême-droite et que la défaite du premier tour soit restée en travers de la gorge de beaucoup de gens qui veulent désormais se battre pour le 3ème tour. Une bannière commune rassemblant EELV, le PCF, LFI et le PS (NUPES) donne toutes les chances au bloc populaire de l’emporter et de propulser Jean-Luc Mélenchon Premier ministre.
La Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale fait trembler ses adversaires et peut l’emporter
Jean-Luc Mélenchon à Matignon et premier opposant à Emmanuel Macron ? Cette idée fait trembler les adversaires du bloc populaire. En témoigne les déclarations à l’extrême-droite, accusant le tribun insoumis d’avoir soi-disant permis la victoire d’Emmanuel Macron. En atteste également les macronistes qui tirent à boulets rouges sur la NUPES, fruit d’un accord historique entre les différents partis de gauche. En premier lieu, Emmanuel Macron a traité Jean-Luc Mélenchon de « sauvage« , « vis à vis de ses futurs alliés. » Tous ont peur. De même que le cercle de la raison qui ont pourtant sommé pendant des mois la gauche de s’unir. C’est très bon signe.
Pendant un entre-deux tours déprimant pour ceux qui appartiennent au bloc populaire, le tribun insoumis a appelé les Français à l' »élire Premier ministre« . Il a expliqué que tout n’était pas perdu et qu’un autre monde était encore possible. Beaucoup pourtant n’y croyaient plus après la défaite du 10 avril. Mais le message est passé, l’énergie militante est de retour et l’espoir est revenu grâce à une nouvelle perspective de victoire renforcée par les signatures d’accords historiques. La vie de millions de personnes pourrait changer le 19 juin prochain et Emmanuel Macron se retrouverait les mains liées, empêché de mener sa politique aux conséquences sanglantes. Rendez-vous dans les urnes.