sécheresse

La 6ème limite planétaire, le cycle de l’eau douce, vient d’être franchie

L’humanité vient de dépasser la 6ème limite planétaire, celle du cycle de l’eau douce, selon une étude suédoise publiée le 28 avril dans la revue Nature . Un constat alarmant qui devrait être l’une des principales préoccupations de nos dirigeants politiques, et qui devraient faire les grands titres de nos médias. Notre article.

La limite planétaire du cycle de l’eau vient d’être franchie, selon une étude suédoise publiée le 28 avril dans la revue Nature. Définies par des chercheurs internationaux en 2009, les limites planétaires sont les seuils à ne pas franchir pour que l’humanité puisse vivre dans un écosystème sûr et équilibré.

Neuf limites ont été comptabilisées, dont six ont déjà été franchies :

– le changement climatique,

– la disparition de la biodiversité,

– les perturbations globales du cycle de l’azote et du phosphore,

– l’usage des sols,

– les pollutions chimiques,

– le cycle de l’eau douce.


Il ne reste que trois limites non franchies :

– la diminution de la couche d’ozone stratosphérique,

– l’acidification des océans,

– la concentration des aérosols atmosphériques.

L’accès à l’eau en danger

Dernière limite franchie, donc : l’usage de l’eau douce. C’est-à-dire les précipitations, l’évaporation et l’humidité du sol. Les scientifiques ont récemment réévalué cette mesure, en distinguant l’eau bleue (prélevée des lacs, rivières et eaux souterraines) de l’eau verte (absorbée par les plantes).


La raréfaction de l’eau douce a des conséquences dramatiques au niveau mondial : sécheresses, accès à l’eau potable, qui peuvent à leur tour provoquer des famines, des émeutes de la soif, des guerres et spéculations sur fond d’accès à l’eau

Quelles solutions ?

Il est plus qu’urgent que chaque pays du monde prenne la mesure de l’enjeu et des changement radicaux de société à opérer. De mettre fin à la folie capitaliste et productiviste qui pense à court-terme.


En France, cela consiste notamment à élire des élus et des programmes politiques écologistes radicaux et ambitieux, qui privilégient l’avenir de l’humanité et de la planète, et non le profit sans lendemain.

Pour aller plus loin : l’étude publiée par la revue Nature.