Au lendemain de la désignation de la candidate des Républicains à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon à Paris a dénoncé son « festival réactionnaire ».
« Son bilan existe déjà pour les jeunes : c’est Mme Pécresse qui a inventé l’autonomie des universités », a rappelé le député des Bouches-du-Rhône, rappelant que, lorsqu’elle était ministre de l’Enseignement supérieur sous Sarkozy, c’est elle qui a généralisé la sélection à l’université et les a asphyxiés financièrement.
« Mme Pécresse, c’est ⅔ de Macron et ⅓ de Zemmour ! Son programme est un festival réactionnaire : supprimer 150 000 fonctionnaires, la retraite à 65 ans, 6 nouveaux EPR. Elle veut que la justice soit plus sévère dans certains quartiers que dans d’autres. Votre adresse serait ainsi une circonstance accablante », a rappelé le candidat de l’Union populaire, après une primaire qui a surtout ressemblé au concours Lépine des propositions les plus réactionnaires.
Jean-Luc Mélenchon appelle ainsi Valérie Pécresse à un débat, « car le débat est l’oxygène de la démocratie ». Et de lui adresser en même temps un message : celui de Géronimo, le chef indien, qui disait :
« Quand le dernier arbre aura été abattu,
Quand la dernière rivière aura été empoisonnée,
Quand le dernier poisson aura été pêché,
Alors on saura — Mme Pécresse — que l’argent ne se mange pas ! ».