Ce dimanche 5 décembre à La Défense, ce n’est pas un mais bien deux événements majeurs qu’a connus la campagne de l’Union populaire et de Jean-Luc Mélenchon.
Car en plus de l’immense meeting de Jean-Luc Mélenchon, l’Union populaire installait aussi son Parlement. Alors que pendant cinq ans, la seule réponse aux mobilisations sociales a été la répression policière, l’Union populaire leur offre une réponse : celle d’être directement associés à la construction de sa campagne. Car « en 2022, nous voulons leur donner le pouvoir ! » a rappelé Manon Aubry, une des initiatrices du Parlement.
Sa présidente, Aurélie Trouvé, la militante altermondialiste, résume ainsi en quelques mots la devise de ce parlement : espoir, pluralité, radicalité. Un Parlement qui ressemble à cet « autre monde ».
Car le Parlement de l’Union populaire est celui des quartiers populaires, pour leur dignité, a rappelé Azzedine Taïbi, maire communiste de Stains et vice-président du Parlement.
Il est celui des Outre-mer, fortement représentés avec notamment Karine Lebon, députée de la Réunion.
Il est celui des artistes qui décident, face à l’urgence de la situation, de s’engager aux côtés d’Annie Ernaux, Bruno Gaccio, Yvan le Bolloch, Abdourahman Waberi et tant d’autres.
Il est celui des intellectuels qui, comme Barbara Stiegler ou Razmig Keucheyan, décident de prendre un parti : celui de la République et du peuple.
Il est celui de celles et ceux qui défendent et développent nos services publics, de Sabrina Ali Benali, médecin, à Bérenger Cernon, cheminot,
« Faisons force commune : j’ai confiance en la force que nous avons constitué. Nous menons tous et toutes des luttes depuis longtemps ensembles » a conclu Aurélie Trouvé, citant sa collègue du Parlement Annie Ernaux : « Les rêves n’existent pas au passé, je suis toujours révoltée, je ne peux pas me taire ».