Police de proximité, désescalade : les propositions de Mélenchon

Invité de BFM TV ce jeudi 25 novembre, Jean-Luc Mélenchon a pu développer ses propositions pour des relations apaisées entre la police et la population. 

Le candidat de l’Union populaire a déroulé les propositions : « Je suis pour la police de proximité, qui discute, qui calme. Je suis pour qu’on rééquilibre les effectifs : il y a aujourd’hui 7 000 personnes dans les BAC [brigades anti-criminalité] et 5 000 dans la police judiciaire. Or, c’est le cœur du métier de policier : démanteler les grands réseaux et le trafic d’armes ».

Jean-Luc Mélenchon a appelé à poser les questions de sécurité de façon rationnelle : « Il ne faut pas transformer en guerre dogmatique une appréciation sur comment on organise la police. Il faut se poser la question de l’efficacité ».

Pour lui, il y a urgence à changer les méthodes de la police : « 32 personnes éborgnées, ce n’est pas acceptable. Le nassage pousse au désastre », qui propose d’interdire les techniques d’immobilisation létales, comme le plaquage ventral, ainsi que les grenades d’encerclement et les LBD pour favoriser la désescalade des affrontements.
La République a besoin d’une police loyale et attachée aux principes de l’état de droit : « Il y a d’autres moyens de faire de la police ! Il faut revenir à des choses plus sensées, plus organisées », déclare-t-il, avant de conclure avec un engagement clair : « Vous n’aurez pas meilleur que moi pour lutter contre le crime, car je ne m’y habituerai jamais ».