Lors de l’émission “Face à BFM” ce jeudi 25 novembre, Jean-Luc Mélenchon était interrogé par la journaliste Apolline de Malherbe sur la notion de créolisation. “La créolisation, ce n’est ni un projet, ni un programme : c’est une réalité sociale”, a-t-il d’abord expliqué.
Il a rappelé l’histoire : « la créolisation, ça a d’abord été la production d’une langue qui a permis à des gens, des esclaves venus du monde entier, de vivre ensemble et de produire une langue commune. Quand des gens vivent ensemble, ils produisent quelque chose d’inattendu ».
De l’histoire au présent : « Nous, les Français, sommes les champions du monde de la créolisation. Au début de notre histoire, il y a une créolisation assumée : nous sommes des gallo-romains ». Jusqu’aux traits les plus quotidiens : « la créolisation, c’est ça qui fait que le plat préféré des Français c’est le couscous ; et qu’ils mangent plus de pizzas que les Italiens. La créolisation, c’est tout ce processus de construction d’une société ».
Jean-Luc Mélenchon a appelé à faire France de tout bois : « Il faut permettre à ceux qui arrivent en France d’apprendre la langue. Il faut des classes en plus grand nombre pour les primo-arrivants enfants, pour leur permettre d’apprendre le français ».
Une France où chaque être humain s’enrichit de sa relation à l’autre, où tous ceux qui adhèrent au programme « Liberté, Egalité, Fraternité » sont français, citoyens, et donc égaux : c’est ce que propose Jean-Luc Mélenchon.