Qui est Dominique Blanc ? La presse a obtenu des fuites, contraires au secret de l’instruction, sur des procédures à minima concernant des insoumis. Si la montagne accouche d’une souris, elle relance l’acharnement judiciaire contre Jean-Luc Mélenchon et son équipe pile au moment du commencement de la campagne électorale. Nous nous sommes donc intéressés au profil de ce juge.
Un réseau d’ex-PS qui en a après Mélenchon ?
Ce personnage a un point commun avec d’autres déjà intervenus contre les insoumis dans le monde judiciaire. Il semble appartenir au même réseau d’anciens socialistes passés à la Macronie. C’était le cas de Nicole Belloubet, qui était ministre de la justice lors du déclenchement des « enquêtes » du parquet et des perquisitions. Ces perquisitions étaient elle-même supervisées par Catherine Champrenault, procureure générale de Paris et ancienne du cabinet de Ségolène Royal. Sans oublier celui qui a fait pression pour que la commission des comptes de campagne saisisse la justice, 3 mois après avoir validé les comptes de campagne de Mélenchon. Jean-Guy de Chalvron avait lui aussi fait ses classes dans le cabinet d’un ministre socialiste, en la personne de Louis Mexandeau.
Dominique Blanc : un juge bien inséré dans les arcanes socialistes
Et Dominique Blanc dans tout ça ? Il gravite bel et bien dans le même univers. En 2012, il est signataire d’une tribune de soutien à François Hollande. Il a fait parti un temps du groupe de travail sur la justice de la fondation du PS Terra Nova. Surtout, entre 2013 et 2016, il fut directeur général des services adjoint à la région Aquitaine. C’est-à-dire qu’il était concrètement l’un des plus proche collaborateur d’un président de région socialiste, Alain Rousset. De quoi semer le trouble sur son indépendance.