MACRON : LA BRUTALITE INOUIE DU NEOLIBERALISME AUTORITAIRE

L’intervention de Macron lundi, d’une brutalité inouïe, fait suite à une succession de mensonges. Je comprends la colère de ceux qui seront dans la rue contre la généralisation du pass sanitaire décidée seul par le président. Exprimer cette colère n’est ni irresponsable, ni s’opposer par principe à la vaccination.

La vaccination fait nécessairement partie de la réponse sanitaire. Mais va-t-on convaincre qui que ce soit en la rendant obligatoire ? Ce n’est pas ce que dit l’OMS. Il faut faire un véritable travail de conviction. Par ailleurs le vaccin ne résume pas à lui seul une stratégie de réponse sanitaire.

Si on veut créer les conditions de l’adhésion vaccinale, il faut de la transparence, un pôle public du médicament, la levée des brevets. Quand on voit Moderna qui met en place aujourd’hui des circuits d’évasion fiscale, on peut comprendre que les citoyens se posent la question de savoir si les vaccins sont un outil pour répondre à une problématique d’intérêt général, ou si c’est un élément qui permet de favoriser l’enrichissement d’une petite minorité sur la base de subventions publiques.

Ce débat ne doit pas occulter l’incroyable brutalité sociale de son intervention : réforme de l’assurance-chômage, réforme des retraites… C’est la brutalité sociale du néolibéralisme autoritaire. Nous préparons la riposte dans la rue et pour la présidentielle de 2022, avec l’alternative claire portée par Jean-Luc Mélenchon.